L'Américaine Marilyn Vos Savant affichait un QI de 218 dès l'âge de 10 ans. Aujourd'hui âgée d'une soixantaine d'années, elle publie un édito dans plusieurs magazines et anime une émission de télé sur la chaîne CBS. Une occupation parfaitement respectable mais peut-être en deçà de ce que peut espérer un authentique génie. De son côté, le jeune Coréen Kim Ung Yong effectuait du haut de ses 4 ans d'impressionnants calculs à vous donner des migraines. Son QI avoisinait déjà les 210 points. Et que dire de Justin Chapman qui aurait décroché un score encore plus élevé au test de QI à l'âge de dix ans ? Outre la satisfaction personnelle de recevoir des médailles de mérite scolaire, il semblerait que le seul espoir de ces jeunes gens et de leurs parents soit de vivre comme tout le monde, le plus "normalement" possible.[ Une certaine forme de solitude]
D'autant qu'une personne qui aspire à développer ses connaissances et ses facultés intellectuelles déjà fortement développées n'est pas forcément matérialiste et attirée par le business...ce sont souvent des profils différents, les chercheurs avec qui j'ai pu discuté durant mes études ont tous évoqué la pureté du savoir et de la connaissance contre les "malfaits du business" (pollution, inégalités, corruption...) et le désinterêt porté à l'argent...
Avoir telle ou telles caractéristiques qui sont peu communes est parfois considéré comme un don ou comme une anormalité.
Dans tous les cas, la personne concernée a pour amie la solitude et parfois heureusement arrive à se créer un réseau social stimulant et toujours apprécié.
Un don est toujours quelque chose de puissant, peut faire peur à soi même comme aux autres ou bien facinés.
Sérieux vous avez déjà essayé de converser avec quelqu'un qui ne réagit à aucune de vos remarques car il ne sait pas de quoi vous parlez?
Car peu de gens veulent bien creuser un sujet afin de diminuer leur manque de connaissance mais surtout admettre que l'on ne sait pas semble être un sentiment désagréable.
Serge, les gens intelligents sont commes tout le monde, pas forcément riches, mais surement plus futés que certains.
Après je dirais qu'il faut faire la différence entre la connaissance, et la compréhension. Parce que là est la différence, c'est pour cette raison que les tests de QI ne portent pas sur la culture générale.
Et je rejoinds tout à fait Lapilazulli sur ses dires.
Tout ça pour dire ! Quelqu'un qui vous cite du Socrate ou vous récite l'équation de Schrödinger, ne veut pas forcément qu'il les comprends, juste qu'il les apprends !
Soyez gentils avec les grands esprits ! Leur plus gros manque de compréhension est social !
SylvianePsychologue (33) a posté le 13 février 2009 :
Il ne faut pas confondre intelligence, instruction et adaptation... Avoir un gros QI ne veut pas dire que l'on sache particulièrement s'adapter. Or, notre société continuellement mouvante, exige d'avoir une bonne dose d'adaptation pour sortir du lot...