En élargissant le champ de ses connexions neuronales, le footballeur s'offre un plus grand nombre d'options pour prendre sa décision. A qui passer le ballon ? Où celui-ci doit-il arriver pour se trouver dans la course du receveur ? Avec quelle puissance doit-on frapper la balle ? Un adversaire est-il en mesure d'intercepter le ballon ? Etc... La pratique du football ne rend pas plus intelligent mais elle aide à maintenir son cerveau en excellente forme et, surtout, à profiter le plus possible de toutes ses capacités.
Une expérience menée au Japon dans un laboratoire spécialisé dans l'étude du cerveau abonde dans le même sens. Le professeur Kubota, éminent universitaire au pays du soleil levant s'est livré à l'expérience suivante : mettre en relation les capacités intellectuelles et les efforts physiques d'un groupe de personnes âgées entre 18 ans et 35 ans. Kubota a commencé par leur faire passer un test de QI puis, il les a soumis à un intense programme sportif étalé sur trois mois, avant de les reconduire à passer un autre test de QI. Résultat sans appel, les participants dans leur ensemble avaient significativement augmenté le niveau de leur QI.