Oubliez les clichés et les blagues éculées sur la soi-disant absence d'intelligence du footballeur. Car ceux qui courent derrière le ballon en ont aussi dans la tête !
Gros biscotos = petit QI ! Certains clichés ont la vie dure mais comme le prouve une récente étude sur le sujet, certains sportifs n'ont pas tout dans les jambes et rien dans la tête. Ils seraient même à ce niveau mieux équilibrés que la moyenne qui, assise dans son canapé, se croit dotée d'une intelligence supérieure. Eux, ils ont su allier le corps et l'esprit !
Un footballeur effectue autant de connexions neuronales qu'un intellectuel. Et peut-être même plus si l'on veut bien croire l'avis des spécialistes. C'est ce que l'on appelle en langage scientifique "le potentiel synaptique", soit la capacité à effectuer des connexions nerveuses. Les cellules du cerveau commençant à griller dès l'âge de 20 ans, leurs qualités d'interaction importent plus que leur quantité. Soumis en permanence sur le terrain à des choix tactiques, le footballeur (ou le joueur de la plupart des sports collectifs) favorise l'émergence de connexions qui ne se seraient pas produites autrement. Avant d'utiliser ses muscles pour taper dans le ballon, il doit faire appel à son intelligence visuelle et spatiale, l'une des dimensions étudiées dans le test de QI que vous pouvez passer en ligne.