Le SM n'est plus une pratique sexuelle ultra-minoritaire. Selon une récente étude, près de 12% des Françaises entre 20 et 24 ans souhaiteraient se faire attacher pendant les rapports sexuels.
Elles sont également 7% qui aimeraient avoir des rapports sado-maso. En revanche, seulement 8% des garçons avouent ce fantasme... Aujourd'hui, le SM sort des clubs spécialisés et autres milieux initiés. Depuis déjà quelques années, des matières très prisées des pratiquants SM comme le latex ont envahi les défilés des jeunes créateurs et même des grands couturiers.
De New York à Berlin en passant par Londres et Paris, les gants et les bas en latex, sève de l'hévéa, sont devenus des accessoires très prisés dans les plus grandes boutiques de mode. Le sado-masochisme n'est pas que consumériste, il est aussi franchement sexuel et c'est bien là sa définition, dans laquelle le plaisir sexuel est intimement lié à la souffrance ou à l'humiliation. Entre adultes consentants bien entendu, sinon la pratique tombe sous le coup de la loi.
[ Une perversion extrême de l'esprit selon Freud]