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nadine (02) répond |
le 22-08-2007 à 14:13 |
le jeûne c,est ce privée de quelque chose qu,on a l,habitude defaire
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Michel (75) répond |
le 28-08-2007 à 12:44 |
C'est aussi un moyen de protestation à en juger par ce qu'il se passe à Lille depuis quelques semaines avec les gréviste de la faim...
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Dominique () répond |
le 10-09-2007 à 10:56 |
Le jeune correspondrait-il à une hibernation, que nos ancêtres préhistoriques ont peut-être faite dans des temps très reculés. En principe après les vendanges et les moissons, les hommes dans la société agricole devenaient plus sédentaires et prenaient du poids avant l'hiver, faisant ripaille des derniers mets frais qu'ils avaient à leur disposition, fruits, produits céréaliers... Puis restaient sédentaires en hiver, mangeant les mets pour lesquels ils avaient fait des provisions en été; Vioci venir le printemps et il va fallir reprendre l'exercice physique et le carême arrive à point pour se remettre en forme. Peut-être que dans une société païenne (le carnaval est basé sur une fête du retour de la lumière qui existait avant l'ère chrétienne), le jeune de printemps ou de fin d'hiver existait déjà pour se refaire une santé. Le carnaval et le mardi gras était le dernier jour où l'on avait le droit de manger gras avant le jeune avec une pause à la mi-carême. C'est là que l'on mangea
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Dominique () répond |
le 10-09-2007 à 10:59 |
(suite) C'est le mardi-gras et à la mi-carême que l'on mangeait les dernière provisions faites pour l'hiver. Le carême était peut-être seulement un passage obligé parce qu'on avait fini de manger les provisions de l'hiver, et c'était un moyen d'attendre les nouvelles cultures de printemsp (on n'avait à l'époque ni fruits exotiques, ni primeurs). A mon avis les jeunes religieux, situé soit en fin d"hiver, soit au printemps avaient surtout une fonction pratique.
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Dominique () répond |
le 10-09-2007 à 11:08 |
Donc, le jeune religieux ne serait que la confirmation de ce qui existait déjà dans la pratique vu les famines qui devaient carcatériser la fin de l'hiver dans des temps très reculés où les animaux sauvages étaient encore invisibles, car en hibenation. Les animaux domestiques quant à eux en était souvent à leur période de reproduction de même que les volailles, et c'est pourquoi on évitait de les manger à cette époque de l'année. Par ailleurs le jeune, pratiqué aussi par certaines sectes, provoque parapit-il de l'exaltation propice à l'adoration du divin.
En ce qui concerne la protestation par le jeune, on pourrait aussi y assimiler l'anorexie des jeunes filles qui est une protestation contre leurs parents et les adultes.
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Dominique () répond |
le 10-09-2007 à 11:10 |
Personnelement, ayant eu des parents qui buvaient de l'alcool sans être alcooliques, j'ai pratiqué l'abstinence totale de boissons alcoolisées en signe de protestation quand j'étais jeune et j'ai gardé cette bonne habitude.
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Dominique () répond |
le 10-09-2007 à 11:12 |
Conseil pour les jeunes : si vous avez des parents qui fument, qui boivent de l'alcool ou qui se sont drogués dans leur jeunesse ou qui se droguent encore, pratiquez l'abstinence totale (s'abstenir veut dire ne pas faire, donc, faites le contraire d'eux!) de boissons alcoolisées, de drogue et de tabac!
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BADR (76) répond |
le 13-09-2007 à 11:53 |
Le jeûne du Ramadan se présente en islam comme une obligation qui s’insère dans l’histoire des Révélations qu’elle poursuit et complète :
"Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il l’a été à ceux qui vous ont précédés (aux religions antérieures). Peut-être atteindrez-vous la piété." Coran 2/183
Ce verset a été révélé durant la deuxième année de l’hégire, à Médine, alors que la communauté musulmane se constituait en société organisée. Et s’il était tout à fait clair, pour toutes les musulmanes et tous les musulmans, que cette obligation engageait leur personne à respecter, de façon personnelle, l’injonction divine, il leur paraissait tout aussi explicitement que les privations durant ce mois sacré devaient s’accompagner d’un surcroît d’engagement pour le bien et la solidarité sociale.
Aujourd’hui comme hier, sans boire, ni manger, loin des habitudes de la vie quotidienne et de ses plaisirs, les musulmans cherchent à se rapprocher de Dieu. Cette rupture d’un mois p
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BADR (76) répond |
le 13-09-2007 à 11:55 |
(Suite) Cette rupture d’un mois par rapport à la normalité est propre, plus que tout autre à développer en eux les aspirations spirituelles et la vie du cœur. Ensemble, ils se doivent de pratiquer et de rompre le jeûne et ensemble ils se retrouvent pour les prières de la nuit (tarawîh) qui sont un supplément dans la pratique quotidienne. Car le Prophète Muhammad avait encouragé les musulmans à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de la prière de la nuit, à lire le Coran, à effectuer une retraite spirituelle et à multiplier les dons :
"La meilleure des aumônes est celle effectuée pendant le mois de Ramadan." C’est dire combien ce mois devrait être un mois de recueillement, de recul par rapport aux préoccupations du monde. En ce sens on ne saurait trop dire combien est trahie cette spiritualité quand on observe le comportement de certains musulmans qui, confondant la nuit et le jour, dorment pour jeûner et préparent des festins journaliers pour se nourrir. L’esprit du jeûne e
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BADR (76) répond |
le 13-09-2007 à 11:56 |
(Suite) L’esprit du jeûne exige très exactement l’attitude inverse et le Prophète de l’islam avait exprimé, dans le sens bien compris de la plénitude de cet acte de foi, que le meilleur des jeûnes était celui du cœur.
Durant ce mois, plus que durant tout autre, les musulmans doivent s’unir pour défendre la justice sociale. Car jeûner c’est aussi, pour chaque fidèle, faire l’expérience de la privation, de la faim et de la soif.
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