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frederic (91) répond |
le 22-04-2008 à 10:36 |
La chance se provoque. Je voulais partir depuis l'age de 20 ans et aucune occasion n'avait finalement abouti. J'imputais ca a la malchance. Ce n'est qu'a 34 ans que j'ai decide de partir en Asie, ma passion depuis toujours, quoiqu'il arrive. Je l'ai proclame haut et fort a ma boite. Je n'ai pas un profil extraordinaire, tres loin de ce qu'on appelle les "haut potentiel", euphemisme pour ne pas dire "sorti d'une grande ecole", mais j'ai montre ma determination qui n'etait pas feinte, du coup on m'a donne ma chance, sans trop en faire, car paradoxalement on est moins en position de force quand on veut partir que lorsqu'on vient vous chercher.
Chacun est different mais mon experience c'est que lorsqu'on veut partir il faut montrer sa determination et passer a l'action. Ca vaut 1000 fois le coup! Ma copine ne m'a pas suivi, tant pis! Je regrette simplement de ne pas etre parti plus tot, je considere ma vie salariee en France comme une vie au ralenti. La vie passe trop vite pour se permet
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frederic (91) répond |
le 22-04-2008 à 10:49 |
tre ce luxe.
Avoir du plaisir au boulot, gagner rapidement en responsabilites et etre retribue en consequence, voila le vrai luxe. travailler + pour s'enrichir + (et pas que materiellement) !
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claudine (89) répond |
le 22-04-2008 à 13:03 |
EUROPE CES DROITS ET CES DEVOIRS
pour permettre l'integration la plus optimale et non pas la plus destructrice!!!
vouloir s'etablir a l'etranger est mission impossible meme si on est motivé
enfin le belgique n'est pas un pays etranger mais membre de la CEE!!!
trop de difference au niveau administratifs à cause de la non reconnaissance de mon diplome alors qu'il est reconnu de droit !!!ues mois car si on ne peut pas justifier d'un salaire on est expulsé du territoire
j'ai donc du retrouver un emploi me reinstaller ... et me remettre de mes emotions car j'y ai vecu l'enfer par un fort rejet!!!
j'ai adressé des courriers aux diverses administrations de la ville ou je résidais pour leur faire part de mes soucis apparemment quelques employés ont du se justifier!!!
actuellement bien que ne desirant pas y retourner j'ai saisi le cabinet des affaires etrangères afin de faire valoir les droits des citoyens au sein de la CEE ou j'en ai reçu le soutien et aide
j'espère par ce biai contrib
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cracotte2702 (Ma) répond |
le 22-04-2008 à 14:41 |
Les commentaires de certains ne sont malheueursement que le reflet de la sinistrose ambiante. Ces personnes oublient que 90 % des Francais immigres a l'etranger sont en contrat local , ont un petit commerce , ont creer leur entreprise ou sont tout simplement parti pour eviter le chomage en France. Certains egalement sont parti pour realiser leur reve , ont tout laisse derriere eux .
Les Francais de l'etranger ne roulent pas sur l'or , certains cependant ont reussi , ils ont peut etre reussi des choses impossibles en France a l'heure actuelle. Mon salaire local converti en Euro est moins important certe , cependant celui me donne localement un niveau de vie plus eleve qu'en France et pour mon cas , tous les employes de la boite touche le meme salaire a responsabilite egale.
En France on a des greves a tout va (pour proteger des acquis qui sont plus que discutables) , maintenant on s'en prend aux Francais de l'etranger soit disant parce que se sont des profiteurs , des opportunistes o
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cracotte2702 (Ma) répond |
le 22-04-2008 à 14:42 |
des opportunistes ou qui se la joue : Effectivement on a un serieux probleme en France quand on lit certains post!!!
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Jacques (78) répond |
le 22-04-2008 à 14:48 |
Merci John de me signaler la coupure.
Bilan: les 497 demandes d'emploi formulées auprès de l'ANPE locale ont été annulées et je suis passé de l'autre côté de l'Atlantique.
Là, j'ai trouvé un accueil chaleureux alors que vu mon âge, en France, on me faisait comprendre que j'étais plus un boulet qu'un "sujet rentable", que je ne sortais pas d'une "grande Ecole" et que je n'étais pas dans la ligne que certains auraient souhaité que je fusse.
Aujourd'hui, je vis dans un pays extraordinaire: le Brésil. Comme partout, rien ne se fait tout seul mais quand on veut travailler, créer, entreprendre tout est possible.
Je travaille maintenant en tant qu'Associé dans une importe Société bresilo-américaine qui exporte dans le monde entier des produits alimentaires, pétroliers, immobiliers et même du tourisme.
Conscient de mes responsabilités de créateur, on m'attribue l'image d'une France qui, en réalité, est quelque peu "image d'Epinal" et que je ne retrouve pas lorsque je retourne de temps à a
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Jacques (78) répond |
le 23-04-2008 à 15:16 |
...de temps à autre à Paris. Pire, j'ai l'impression d'être une bête curieuse lorsque que j'explique ce qui se passe ailleurs. J'en déduis que pour une bonne partie de nos compatriotes, le fait d'avoir tous les moyens de communication possibles ne suffit toujours pas à leur faire comprendre qu'on ne vit pas que sur le passé et qu'il existe, ailleurs, des choses mieux que chez eux pour peu qu'ils veuillent bien: voir, écouter, réfléchir et parler comme il se doit quand il le faut et où il le faut.
Ce que je regrette le plus en France (je peux me permettre de critiquer puisque je suis Français avec possibilité de comparer ce qui se faisait avant par rapport à aujourd'hui), c'est l'amorphisme, la bureaucratie encore plus contraignante qu'avant, le rôle virtuel des Responsables qui ne sont responsables de rien, le coaching culpabilisateur pour mieux dominer et une inefficacité totale dans bon nombre de domaine allant même, le mot n'est pas trop fort: l'incompétence. Vous voulez des exempl
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Jacques (78) répond |
le 23-04-2008 à 16:35 |
....exemples? En voici deux qui me sont personnels mais que certains ont peut-être déja connu:
- 1er cas: Mon fils a 36 ans et a eu la "chance" d'avoir pu faire des études d'ingénieur.
Il est sorti avec un bac + 7, specialisé dans les avions et satellites pensant pouvoir rentrer dans une Société française. Il n'a pu le faire parce qu'il aurait fallu le payer au niveau de ses diplômes et cela revenait trop cher....
Sollicité en Hollande, il est devenu Consultant en Informatique dans une Société anglaise qui l'envoie régulièrement en stage...à San Francisco (Californie). Son salaire est 4 fois plus élevé que celui que je percevais en fin de carrière en tant que Cadre dans une Société Française devenu Groupe international et je parle en "francs constants".
- 2ème cas: je viens de vendre mon petit pavillon de banlieue pour pouvoir m'acheter un appartement là où je suis et pouvoir travailler dans de meilleurs conditions.
Mon pavillon a été vendu le 7 novembre 2007 (ou plutôt la promess
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Jacques (78) répond |
le 23-04-2008 à 16:51 |
Nous avons donc attendu, sans rester inactifs pour autant, le 14 mars, date de notre retour au Brésil: Rien ! Le dossier était toujours incomplet pour émettre l'offre de prêt.
Nous sommes donc repartis travailler en laissant une procuration au notaire, une procuration à ma Banque en France pour transférer l'argent, une procuration à la Compagnie d'assurance, une procuration......tout devant se régler dans la semaine qui suivait.
Nous sommes le 23 avril et toujours rien.....
N'en pouvant plus, j'ai pris contact avec la Banque qui devait émettre l'offre de prêt bien que cela ne me regarde pas. Bien m'en a pris car je viens d'apprendre que le courtier n'avait pas dit aux acquéreurs dès le départ, la liste des documents à produire pour obtenir ce prêt...
Je passe sur les détails: envoi au notaire d'un dossier totalement étranger à l'affaire, retard dû à des problèmes informatiques (vous connaissez!), manque de personnel, congés bref...toute la panoplie du parfait.....
Le résultat de t
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Jacques (78) répond |
le 23-04-2008 à 17:07 |
Je voudrais terminer ce long message coupé en disant que je souffre énormément de voir tous ces Français sacrifiés pour des raisons de rentabilité idiote, de rejet permanent, de ségrégation sociale au mépris des Droits de l'Homme qui nous ont échappés.
La France est devenu un pays du Tiers-monde: les Riches d'un côté et les Pauvres de l'autre en y intégrant les classes moyennes qui se paupérisent de jour en jour.
Il y a dans le métro de plus en plus de vagabonds et de monde dans les restos du coeur.....ici, au Brésil, nous avons les favélas mais aussi la solidarité entre nous. Si quelqu'un a faim, il s'assoie à côté de nous et nous lui offrons une pizza: c'est un homme comme nous, il a droit à la dignité et peu importe qu'il soit blanc, noir, asiatique, il est pour quelques instants un membre de la famille à part entière...
Lorsque je reviens en France, là où la misère est différente mais permanente, je retrouve l'agressivité, l'intolérance, l'étroitesse d'esprit, l'ignorance de l'a
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