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Xav (75) répond |
le 21-04-2008 à 22:23 |
L'argent ou la carrière pro, c'est finalement la principale motivation de nos chers expat'. Découvrir une autre culture ou une autre langue semble être un peu + secondaire, pour certains.
Moi aussi, l'immobilise français m'exaspère. Et pour avoir testé le Canada durant 6 mois, c'est vrai que les gens sont + cool, moins râleurs, etc.
Ceci étant dit, si l'opportunité d'une expatriation se présente, il faudra prendre le temps de la réflexion. Car quitter ma famille, mes soirées et vacances avec mes vrais potes, Paris - ma ville -, mes activités française, ça demande une grande réflexion.
Pour les expat', si tout est mieux ailleurs et tout pourri ici, c'est peut-être que vous n'aviez pas de vie en Fance ou... que vous vous la racontez, au choix.
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cracotte2702 (Ma) répond |
le 21-04-2008 à 23:03 |
Xav (75) , comment tu peux dire des choses comme cela , la plupart des gens qui ont posté sur ce forum n'ont en aucun cas dénigré la France .
Pour mon cas personnel (44 ans) j'ai remis mon CV en ligne en fin d'année dernière et pas une entreprise Francaise ne m'a contacté.
J'ai recu (j'avais ciblé UK,France et Asie du Sud Est) :
-Une vingtaine d'offres et reponses en Grande Bretagne
-Une bonne dizaine en Asie du Sud Est (Malaysie,Chine, Singapour, Inde , Hong Kong, Thailande)
-Une Offre en Australie
-France : ZERO
Cela a debouché sur 5 Entretiens (ce qui est pas mal je trouve).
Au final j'avais le choix entre deux entreprises.
Le tout en moins de 6 mois !!!
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Alain (K2) répond |
le 21-04-2008 à 23:24 |
Elle avait du bon, la mère Tâte-Chair. Comme quoi un bon tour de vis peut avoir un effet bénéfique a long terme, et je pense que dans les années 70 les perspectives postes en GB n’étaient pas aussi fameuses. Je pense que les Cracotte et autres seraient peut-être bien restés avec leur potes et familles comme Xav(75) s’ils en avaient eu l’opportunité. C’est en tout cas mon cas personnel. Peut-être que pour d’autres être tout seul en banlieue de Montréal, Marrakech ou Mumbai est plus sympa que d’être tout seul à Sarcelles. Il n’y a pas de raison intrinsèque que la situation ne change pas non plus en France, pour peu que les gens arrêtent de descendre dans la rue chaque fois qu’on touche à leur petit confort et que certaines mesures utiles mais douloureuses soient prises et acceptées. Mais cela n’a pas l’air d’être demain la veille.
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Sonia (J0) répond |
le 22-04-2008 à 00:00 |
Immigrée depuis 3 ans au Québec, je trouve l'expérience intense, loin des repéres habituels, je me suis confrotées à mes limites pour découvrir mes capacités d'adaptation ! C'est réussi, je suis retournée une fois en france pour constater que je n'appartiens plus à ce pays, fermé, rigide et sclérosé... L'ouverture et les opportunités sont tellement plus vaste ici. Si je ne devais plus me plaire au Québec, je vivrais à nouveau l'expérience ailleurs, pour le plaisir d'évoluer et de rencontrer encore d'autres monde, mais je ne retournerai pas en France, c'est très beau, mais invivable décidément. Bon courage à ceux qui restent...
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hervé (77) répond |
le 22-04-2008 à 00:11 |
Alors d'abord, salut à tout le monde! J'aime bien le proverbe qui dit que l'herbe est toujours plus verte dans le champs du voisin car si l'on ne mène pas une démarche personnelle, c'est vrai mais sans fin... Pour ma part, j'ai 46 ans et au détour d'un voyage il y a plus de 3 ans, j'ai découvert l'Argentine. J'y suis retourné une seconde fois l'année dernière et le retour en france fut douloureux. Je viens de rentrer à Paris il y a moins d'une semaine après un troisième voyage là-bas. J'ai décidé de partir m'y installer définitivement. J'ai la chance d'avoir un bon travail en france, une vie plutot privilégiée par rapport à bien d'autres mais rien n'y fait, je "sent" que ma vie est dans ce pays lointain, que la cordillère des andes est comme " ma " terre, que les Argentins de toutes origines m'ont reçu comme un prince, et que finir ma vie là-bas est une évidence. Mon message ici est simplement pour dire aux septiques et aigris de tous poils que quel que soit son age, l'être humain
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hervé (77) répond |
le 22-04-2008 à 00:19 |
reste un enfant de la vie. Mettre en vie ses rêves, c'est ne pas décevoir l'enfant qui reste en nous, jusqu'au bout...
Mon message ici est pour chercher des exemples, voire des conseils, alors d'avance, merci
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astrid (21) répond |
le 22-04-2008 à 00:49 |
les commentaires sont bien plus interessants que cet article...j'aimerai donc réagir en partageant mon experience....je suis expatrié/immigré pour raison eco...j'ai un diplome fantome francais c'est a dire un diplome qui n'offre AUCUN debouche professionnel digne et interessant en France, cela fait 4 ans que je suis à l'etranger ( usa midwest et sud, mexique) . C'est sur qu'il y a beaucoup d'avantage a etre a l'etranger l'experience culturelle et sociale qu'on y gagne est precieuse et nous donne un regard neuf sur la France...
En general les salaires sont élevés à l'étranger mais le revers de la medaille c'est les couts de la sante , le fait qu'on est jamais a 100% a l'aise dans la culture d'acceuil parce qu'on peut pas etre soi-même totalement, en bon francais raleur, critiqueure et donneur de lecon, bref ca ne passe pas a l'etranger et il faut avouer que (surtout aux usa) que nous devons payer souvent le prix de notre mauvaise reputation...
Pour ma part, je comment a en avoir assez
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astrid (21) répond |
le 22-04-2008 à 00:51 |
notre mauvaise reputation...
Pour ma part, je comment a en avoir assez et pense à rentrer en france d'ici quelques annees, mais c'est clair que je ne vais pas m'offrir le luxe de pointer a l'ANPE pour esperer devenir salarié/sois-fifre du grand patron.Je deplore la mentalite de salarie/ assisté qui est encore ecrasante et frustrante en france, et si je rentre un jour je compte essayer de m'en sortir avec mes deux mains/cerveau et mon esprit d'entreprise... a vrai dire les seules raisons pour lesquelles je rentrerai en France/Europe, c'est pour etre prof de ma famille et vivre dans un pays d'expression libre et de pensée libre ou l'intellectualisme a encore un role vivant dans notre societe. Tout l'inverse des societes de ultraconsommation comme les usa ou la culture est reduite au marketing de la tendance sur papier (livre) ou sur pellicule, et ou les gens sont obsedes par l'argent et les biens de consommation ( 2 ou " voitures big maisons vetements de marque le tout sur cartes de cr
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astrid (21) répond |
le 22-04-2008 à 00:53 |
( 2 ou " voitures big maisons vetements de marque le tout sur cartes de credit de consommation a taux de 20% ). A moins que vous ayez une idee de genie et que vous ayez un reseau d'amis fortunes , le reve americain canadien malaisien whatever n'existe pas sinon a credit. c'est une vision cinique mais la verite se cache dans le taux d'endettement par personne dans un pays donne...et même si le president bling bling manie notre pays comme un jeu de quille avec un verre de trop dans le nez, le systeme de couverture sociale nous permet d'avoir une vie digne ou on peut etre soigne facilement... ce qui n'est pas le cas dans beaucoup d'autres pays ou le systeme sante/education/transport public ( dans certains pays ) est deplorables.
en tout cas je continue de reflechir au raison de rentrer ou rester...
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Frank (06) répond |
le 22-04-2008 à 00:56 |
Bonjour à tous,que vous soyez expatriés - ce dit de quelqu´un qui quitte son pays pour une durée souvent déterminée et qui ne parle souvent pas ou très peu la langue du pays d´accueil, je ne parle pas de l´anglais dans ce cas ci -, ou immigré - personne que l´on percoit du point de vue de la majorité du pays d´accueil, c´est - à - dire faisant partie dans ce cas d´une minorité, et qui bien souvent pour des raisons d´ordre bien souvent personnel choisit de s´y établir pour y apprendre sa langue et donc sa culture. En règle général mis à part les diplômes de métiers bien définis que l´on demande : ingénieur, médecin, juriste, chauffeur, travailleur en bâtiment, vendeur, etc.. Et ce quand on habite depuis 11 ans à l´étranger comme moi, il faut souvent prendre des emplois peu qualifiés que le pays propose, mais plus rémunérateur qu´en France, puis au fil des années apprendre la langue du pays d´accueil et l´écrire correctement, afin d´envisager une autre orientation professionnelle ou tout
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