Vendre des chouchous sur la plage, des pizzas à la sortie des discothèques ou encore des bonnets péruviens sur les marchés : pourquoi ne pas lancer votre propre activité le temps de la saison estivale ? Etre son propre patron reste séduisant mais attention, cela ne s'improvise pas.
En France, le commerce non sédentaire est une activité réglementée par la loi. Un commerçant ambulant peut exercer son travail sous la forme d'une entreprise individuelle ou d'une société. Dans tous les cas, il n'échappe pas à l'immatriculation au CFE (Centre de Formalités des Entreprises), synonyme de droits à payer afin d'assurer son inscription au registre du commerce (Chambre de commerce et d'industrie) s'il revend des produits qu'il n'a pas confectionné lui-même (non alimentaire), et au registre de la Chambre des Métiers si les produits vendus ont été fabriqués par ses soins. Ces démarches permettent par la suite d'obtenir une carte de commerçant ambulant. Un sésame indispensable pour exercer sur la voie publique et qui est délivré par la mairie ou la préfecture du lieu où se tient l'activité.[ Un cercle vicieux auquel sont promis les candidats]