"Vous êtes viré !". L'expression est théâtrale, et fait rire à la machine à café... sauf ceux qui en ont fait les frais. Des ouvriers aux cadres, tout le monde a peur de perdre son emploi, mais pour des raisons différentes.
La crainte de perdre son travail, c'est un peu comme Halloween : tout le monde en tremble ! Avec un peu moins de deux millions de demandeurs d'emploi, l'inquiétude est légitime et trouve écho chez les ouvriers comme chez les cadres sup'. Ce sont surtout les risques qui changent d'une catégorie socio-professionnelle à une autre. Le dernier baromètre annuel Ipsos pour le groupe Accor réalisé en juin 2007 a montré que la première source de préoccupation des Français était la rémunération (55%), talonnée par la perte de l'emploi (49%).
Pour les salaires les plus modestes, le chômage est synonyme de précarité immédiate. Les indemnités prévues selon le cas du licenciement n'empêchent pas d'associer perte d'emploi et déchéance financière. Les jeunes et les ouvriers comptent parmi les plus concernés. [ Les langues sont liées par l'angoisse de perdre son emploi]