Face au choix cornélien entre deux types d’habitat qui ont chacun leurs avantages (plus d’opportunités professionnelles en ville et un cadre de vie plus sain à la campagne par exemple) et leurs inconvénients, une alternative se présente : habiter à la campagne et travailler en ville.
Mais si la campagne fait parler d'elle, il faut tout de même relativiser un mot quelque peu galvaudé. En effet la plupart des " migrants " qui cherchent à s'éloigner de la ville restent tout de même dans ses environs immédiats. La majorité d'entre eux sont des couples avec enfants qui, n'ayant pas les moyens d'acquérir un logement décent en ville, se tournent vers la grande banlieue et même un peu plus loin. Il suffit que leur employeur s'installe ou soit déjà implanté hors des murs de la ville pour qu'ils fassent encore plus aisément le pas. Surtout que ces nouveaux lieux de vie se sont, avec le temps, organisés : crèches, écoles, collège, voire lycées ou universités (qui recherchent, elles aussi, du " vert "), et bien entendu, supermarchés. Ils offrent tout ce dont l'ex-citadin a besoin. Seule carence : les possibilités de sorties. Car les cinémas et les théâtres sont toujours exception, les bars et les restaurants guère plus nombreux.[ Quelles difficultés en ville ?]