Parents et enseignants ont bien sûr leur part de responsabilité quand ils déconseillent à une fille de suivre des études scientifiques, au prétexte par exemple que les hommes y sont majoritaires. Certes, quelques femmes réussissent à percer, là où la plupart des leurs n'osent même pas se risquer. Mais à l'arrivée, il n'y a en France que 20% de femmes chaque année dans les promotions des grandes écoles d'ingénieurs.
L'enjeu est donc socio-culturel et il faudra encore de nombreuses intervention du Women's forum pour rééquilibrer la donne. Les initiatives dans ce sens permettent à chaque fois d'effectuer un petit pas supplémentaire, comme avec la remise d'un prix Joliot-Curie par le ministère de la Recherche, qui encourage les initiatives pour que plus de filles s’orientent vers les sciences. Il y a de même le prix Excellencia, premier prix de la femme high tech, sponsorisé par une célèbre firme informatique basée à Seattle, aux Etats-Unis. Les gouvernements commencent donc à s'emparer de la question. [ Elles ne sont que 28% à travailler dans la recherche en France]
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