C'est de cette sous-représentation que naît le plus important stéréotype sur le sujet : les femmes sont absentes des métiers scientifiques car elles seraient mauvaises en maths. Cette affirmation a même été reprise par l'ancien président de la faculté d'Harvard, Larry Summers. Celui-ci n'a pas hésité à dire que leur cerveau présenterait des caractéristiques inadéquates aux matières scientifiques. Le tollé a été important.
Et une étude vient donc contre-carrer cette théorie. Pour les psychologues américains Mary Murphy et Claude Steele, auteurs de cette étude, c'est d'abord la crainte de s'intégrer à un milieu essentiellement masculin qui fait reculer les femmes désireuses de poursuivre une carrière scientifique. Ce ne sont donc pas leurs aptitudes qui sont en cause.
Les travaux de Murphy et Stelle ont démontré que les femmes étaient parfaitement à la hauteur quand elles n'avaient plus à craindre une représentation masculine écrasante. Le fait que plus de la moitié des jeunes filles arrivent en France dans une Terminale scientifique nous rappelle, s'il le fallait, qu'elles n'ont pas en soi de problèmes avec les maths.[ La crainte de s'intégrer à un milieu essentiellement masculin]