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EMPLOI ET CARRIÈRE
Emploi : tout le monde change de cap
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C'est le licenciement qui avant tout provoque cette rupture dans le "long fleuve tranquille" que constitue la vie du salarié. La motivation pour retrouver du travail est telle que l'on se sent prêt à tout tenter, y compris explorer une voie inconnue. On ne passe pas un temps infini à décider de changer de métier, c'est une réflexion électrochoc qui s'opère dans l'urgence. Face au doute sur soi-même et ses compétences que peut engendrer un licenciement, il est en effet primordial de se rassurer.
Les cinq trucs pour réussir son changement de cap :
- Demandez-vous : quelle est la vie professionnelle que je souhaite mener ?
- Demandez-vous : quelles sont mes priorités ? (salaire, lieu de travail, responsabilités...).
- Réalisez un bilan professionnel, c'est gratuit avec l'ANPE.
- Méfiez-vous des conseils de votre entourage qui peut chercher à vous décourager. En outre, prenez en compte l'opinion de votre conjoint.
- Voyez à long terme et commencez à mettre de l'argent de côté.
[ L'influence des nouveaux comportements sociaux
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Les réactions à cet article |
Il y a 14 commentaires |
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Anna (75) a posté le 30 décembre 2007 :
"Changer de cap", merci de faire passer un si beau message aux francais (et aux résidents) car aujourd'hui une grande majorité ne
travaillent que par necessité financière. Nous cherchons tous à etre embauché dans des grandes sociétés, derrière des beaux bureaux à pianotter sur des claviers qui nous font oublier l'art d'écrire. Jusqu'au jour ou l'on se réveille un beau matin en se demandant si c'est bien le "métier" que l'on a toujours voulu exercer. Chose qui m'est arrivée en début de l'année. Après mure réflexion, j'ai décidé de prendre un CIF (congé individuel de formation qui vous permet de conserver tous vos droits ainsi que votre salaire*) pour suivre une formation en stylisme/ modéliste, l'univers de la mode dans lequel j'ai baigné pendant toute mon enfance. Auparavant, j'ai été agent de voyages, chargée de clientèle et j'ai terminé en tant qu'agent commercial chez un éditeur de logiciels dédiés aux experts comptable très connu sur le marché. Et comme vous le remarquerez, aucun
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Anna (75) a posté le 30 décembre 2007 :
Suite...
Et comme vous le remarquerez, aucuns des métiers cités ont un lien avec ma formation choisie. Aujourd'hui j'ai 36ans et je suis maman d'une adoslescente
, je ne sais pas ce que me réserve l'avenir mais ce que je sais c'est que j'aurais au moins tenté ma chance de pouvoir enfin exercer un métier qui me plaira. J'encourage ceux et celles qui ont envie de changer de cap, de foncer en suivant les conseils indiqués ici.
Amicalement.
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nick (59) a posté le 30 décembre 2007 :
J'ai 43 ans, après avoir été cuisinier puis chef de cuisine,j'ai voulu me "recycler" au début des années 90 (salaires bas, 15h/jour, pas de vie de famille...) , j'ai repassé mon bac (ESEU devenu DAEU) suite à une période de chômage.
J'ai passé le concours d'assistant de service social et depuis je suis assistant social depuis 1996 en milieu hospitalier, j'ai une meilleure qualité de vie indéniable!!!
Je suis même enseignant vacataire en IRTS...
Bonne chance à tous et rien n'est impossible!!
On me dit que j'ai eu du "courage" de me remettre aux études à 30 ans, moi je dis que c'est un choix "obligé", si on en a les capacités bien sûr mais tout le monde peut apprendre un métier (boulanger, plombier,menuisier...)dit "manuel" si on ne veut/peut pas reprendre des études supérieures!
Je précise que je n'ai bénéficié que d'un an d'AFR et de 3 ans de bourses du Conseil Régional (2600f/mois entre 1993 et 1996), heureusement que ma femme était fonctionnaire mais nous nous sommes privés pend
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Olivier (93) a posté le 30 décembre 2007 :
A l'age de 30 ans par lassitude d'un métier sans avenir (j'étais mécanicien), j'ai repris les études, j'ai passé dans la foulée un bac pro maintenance, un DAEU et un BTS en informatique de gestion". 3 ans après avoir passé mon BTS, je suis devenu bilingue anglais et professeur de Francais dans une université de science et technologie en Chine. Pendant 7 ans j'ai tout sacrifié. Maintenant même si je n'ai pas un salaire de roi en France, j'ai un bon salaire à l'étranger ce qui me permet de vivre bien. Je dois dire qu'en France même si il semble que tout soit fait pour aider à changer de voie. En fait tout est ait pour que l'on en change pas. J'ai essayé la VAE qui fut un echec au contraire des examens qui pourtant semblent plus difficile. La VAE est à la tête du client au contraire de l'examen où l'on est jugé selon ses compétences.
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amy (75) a posté le 30 décembre 2007 :
malheureusement le parcours professionel en France est dicté par la nécessité d'avoir une source de revenue stable afin d'avoir entre autre accès au logement . De plus le manque de flexibilité du marché du travail et le droit du travail très protecteur du salarié empêchent la mobilité de carrière dans la continuité de sa formation. le choix de carrière n'est pas fonction de la formation ou des aspirations de carrière mais de la sécurité financière qu'un emploi procure.
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gon (77) a posté le 30 décembre 2007 :
Je crois que l'auteur de l'article à mal interprété le fait de société.
On ne maitise pas son métier, on le subit.
Le systeme du travail ne reconnais plus nos compétences, limite parfois il faut cacher nos diplomes.
On se retrouve facillement bac+2 avec sans diplomes(je dis facile, car y'a meme parfois du +4).
Vouloir partir vers de nouveaux horrizons ? .....C'est une blague ? ....Nos métiers sont précaires, ou les entreprises adorent le turnover.Faisant du travail, une boucherie de production.
On ne choisit pas la direction ou on va, on bouche des trous ....
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Eric (22) a posté le 30 décembre 2007 :
Et revoici le problème de l'éducation nationale marxisée dans notre beau pays. Depuis les récits de Mésopotamie, il n'y a toujours eu qu'une seule façon de se nourrir; ce fut celle de remonter ses "manches" . De plus même les peuples envahis avaient droit à une équité de traitement ,ce qui n'est plus du tout le cas . Lorsque l'on voit le rythme de vie des petits patrons par exemple et que l'on compare avec les revendications des employés de la sncf ces jours-ci , on ne comprend plus grand chose dans notre société , il n'y a plus du tout de "justes relations" entre ses membres et il faut accepter le chantage pour passer à un travail qui correspond plus à notre profil .
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jerome (74) a posté le 30 décembre 2007 :
Je ne peux que réagir avec les commentaires que je viens de lire... peut etre que quelque part qulqu'un lira et qui sait ...!!
Ce qui est étranger c'est que j'avais remarqué depuis longtemps que beaucoup de personne ne travail pas du tout avec sa ou ses formations de basse... et ceci non pas seulement par choix mais par obligation... Dans les remarque suivanbt il a ete cité ceci ! "pourquoi devont nous "travailler" ? "... questiion qu'il m'avait ete demandé lors d'un entretient d'embauche !!! Hummm Justement pourquoi ???
Bon ça serait trop long d'en debattre... pour ma part ok j'ai pas été fort dès le départ à l'école... j'ai suivi un CAP, puis un BEP et fini par un Bac Pro... J'ai à chaque fois cravaché pour obtenir mes diplomes. J'ai meme du faire mon bac en alternance et le payer (env 15 000 fr, 2 300 €)... Pour ne JAMAIS finalement trouver un job en correlation avec ce qu'on nous a bassiné pendant tout ses cursuses... Aujourd'hui Je vis ! simplement... sur l'ensemble des m
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jeremy (12) a posté le 30 décembre 2007 :
Moi pour tout vous dire, j'ai une formation et de l'experience dans la haute couture car je suis couturier, jai subi un licenciement economique en 2005 car c'est parti en thailande comme d'habitude, et je peux vous dire que moi ca fait trois de galere pour trouver un travail, meme pas les boutique ne veulent de moi car je nai pas leur qualification quils souhaitent et pourtant je pourais etre un excellent vendeur car je connais la marchandise comme personne, les autres vendeurs ne sy connaissent pas, moi je peux mieux conseiller, et bas voila je suis toujours a la rechch d'un emploi, et c'est dur de trouver justement autre chose car, les patrons regardent comme le cv et voyent quils ne veulent pas s'embeter a faire faire une formation rapide car il faut etre directement au travail et connaitre ses bases, je trouve ca honteux pour la france, vraiment decu pour se manque d'aide car moi je nen peux plus je me sens vraiment rejeter malgré mon cv qui est tres bon voila
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helene (45) a posté le 31 décembre 2007 :
merci de m'encourager je ne veux plus faire aides soignante j'espere que je vais reussir à bifurquer
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