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EMPLOI ET CARRIÈRE
Les clés d'une expatriation réussie
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L'expatriation ne s'improvise pas. Découvrez cette série de conseils pratiques pour savoir ce que vous avez à perdre ou à gagner en changeant radicalement d'environnement géographique.
Travailler à l'étranger n'est pas toujours un choix personnel. Parfois, il s'agit d'une mutation des effectifs ou d'une promotion. A l'inverse, l'expatriation peut procéder d'une démarche personnelle, parce que l'on souhaite enrichir son expérience, monter un projet professionnel ou plus simplement changer de vie. Dans tous les cas, la décision doit être mûrement réfléchie.
Réussir à s'adapter
Ne partez pas à l'aveuglette ! A 500 ou à 5000 kilomètres de chez vous, la même question se pose : saurez-vous vous adapter à la culture locale ? Plus la distance est grande et plus le fossé est large. Si vous ne parlez pas la langue, vous serez confronté à une difficulté supplémentaire, mais pas insurmontable. Dans le cadre d'une promotion comme d'une mutation, vous risquez de vous éloigner pour un certain temps, en général deux à trois ans. Une expatriation lointaine et de longue durée implique nécessairement la question du retour. Il faudra vous réadapter à votre vie d'avant et retrouver votre place, ce qui n'est jamais gagné d'avance. [ De nombreux avantages
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Les réactions à cet article |
Il y a 231 commentaires |
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Nathalie (91) a posté le 21 avril 2008 :
Tous ces articles sont très interessants et vrais à la fois. Il manque toutefois une nuance fondamentale: Partir avec ou sans travail et surtout avec ou sans famille. Pour avoir connu 1 expatriation en celibataire à Londres de 3 ans et 2 expatriations en Famille de 3ans dans le NEw Jersey et 2 ans au canada. Je peux témoigner de mon situation. Belle réussite professionnelle mais quel gachis d'un point de vue personnelle. C'est une épreuve très difficile pour un couple et je conseille à tous ceux qui en ont le projet de ne pas partir sans que les deux aient trouvé du travail ou aient la certitude de pouvoir se remettre en question. Il faut savori que 70% des couples expatriés se séparent à leur retour. Il y aurait de quoi écrire des pages à ce sujet. Pour ce qui est du retour, pour moi aussi, il est très difficile: Pouvoir d'achat moyen qui s'est effondré depuis le départ et un salaire d'expat divisé par 3 sans avoir bénéficié des augmentations du siège biensur ! Une famille déchirée, u
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marie-france (13) a posté le 21 avril 2008 :
personnellement je vais partir d'ici un an ou deux pas pour y travailler car j'ai 59 ans mais pour la retraite, je n'ai qu'une chose en tête depuis très longtemps déjà : quitter la France définitivement ! j'en ai trop marre...pour dire où exactement, je n'en sais encore rien mais le plus loin possible et si possible au soleil sur une île : tahiti, Nouméa...ou encore Madagascar. Je suis aussi anglaise par mon père, j'adore Londres mais pas son climat ( je suis déjà bretonne par ma mère) et j'ai fuie la Bretagne pour Marseille pour trouver le soleil...maintenant je veux encore plus de soleil et de dépaysement...pour la langue, no problème, je parle anglais sinon...on se débrouille toujours une fois sur place !! oui il ne faut pas rester en France pour crever encore plus pauvre une fois retraitée ; non merci...le monde est grand il faut aller le découvrir avant de mourir !
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PHILIPPE (75) a posté le 21 avril 2008 :
Je suis de retour en France apres 15 ans d expatriation volontaire pour un grand groupe Francais
C est la meilleure opportunite de ma carriere car j ai eu de bonnes responsabilites, de bonnes conditions materielles et surtout j ai rencontres des gens formidables.
J ai un peu de mal a ma refaire a la France que j adore pourtant mais c est un peu fige et sclerose.
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marie-france (13) a posté le 21 avril 2008 :
eh stéphane attend-moi je te suis...rire ! mais hélas je suis sans doute trop vieille pour toi : 59 balais...moi aussi je vais me casser, plus qu'un an à bosser et adieu Berthe, je laisserai tout derrière moi : meubles, fils ( 27ans) mais je viendrai le voir de temps en temps, ma famille restée en Bretagne...plus aucune attache!
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Dock (20) a posté le 21 avril 2008 :
Ca fait du bien de lire la réaction d'Eric (95), moi aussi ça me fait rigoler les discours du genre, la France est cuite, l'étranger c'est tellement mieux. Ben, cassez vous et restez y, et laissez moi rentrer!
Il faut quand-même rétablir des contre-vérités:
. La couverture médicale est globalement mieux en France, surtout comparée aux pays anglo-saxons: il suffit de voir tous les Européens qui viennent se faire soigner en France, surtout les Anglais. Oui, c'est très bien l'Angleterre tant qu'on reste dans leur définition standard des maladies et qu'on est pas pressé... Sinon pourquoi y aurait-il autant d'hôpitaux privés qui font plein de profits? Quant aux Etats-Unis, mieux vaut prier (In God we trust) pour que rien de bien méchant n'arrive, sinon entre les Deductibles et les médicaments et maladies non remboursées, on sera bien content de rentrer en France.
. Quand je lis "je suis immigré(e)/expatrié(e)" à Londres, ça me fait doucement rigoler aussi... Moi je suis expatrié en Poit
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Gibson (33) a posté le 21 avril 2008 :
Toi aussi Rémi, lol, soit de bonne foie. Heureusement que ce n'est pas toi qui a crée le petit larousse. Car si la différence entre immigré et expatrié est la vocation d'acquerir la nationalité du pays hote, la réglementation anti immigré en france n'allait pas faire dans les rues pour les chasser ( les étrangers) mais dans les administrations pour les expliquer les conditions qu'il faut remplir pour avoir la nationalité. Tu vois t'inkiéte tu n'aime pas trop le mot immigré je te suggére un autre nom (expartir à l'étranger, donc si tu es un peut intelligent tu vas comprendre trés vite que partir de son pays c'est émigrer de son pays et attérir dans un pays autre que le tien s'appéle immigré mon cher ami. tu ne dois pas avoir honte d'être immigré ou de voir les francais immigrer tu dois juste prendre conscience de ce qui se passe. Je te souhaite une bonne journée avec beaucoup de succées si tu envisages de trouver un travail, expatrier- ex-partir, immégrer à l'étranger mon cher ami).
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marie-france (13) a posté le 21 avril 2008 :
j'ai oublié de dire que je suis fonctionnaire, âgé de 59ans...j'ai tout fait pour quitter la France métropolitaine en demandant ma mutation pour les dom-tom...sans succès ; si bien que je vais devoir attendre ma retraite pour quitter enfin la France....pour le plus loin possible..
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marie (69) a posté le 21 avril 2008 :
j'ai 57 ans et il y a 6 mois j'ai eu la possibilité de partir travailler en RDCdans une entreprise privée, je suis fonctionnaire et j'ai pris une dispo
certes c'est une experience mais pour moi plus negative que positive
ici la vie est difficile, misere, racisme vis a vis du blanc,ipas de vie culturelle , un climat politique tres "tendu" ci aussi les gens sont tristes leurs conditons de vie sont tres difficiles et en temps qu'expat je vis mal ce decallage , je suis peut etre privilégiée mais a quel prix je suis coupée de ma famille et de mes amis je rate les evenements familiaux ,ici la vie est plus chere qu'en france tout est importé
l'expatriation est surement plus facile a vivre a 2 mais célibataire pas jeune il est impossible de s'integrer dans la communauté d'expat qui sont tous en couple et là depuis des années.
je rentre donc en france sans regrets , l'argent ne fait pas le bonheur
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Hervé (G7) a posté le 21 avril 2008 :
Ne pas confondre expatriation et émigration. L'expat c'est celui qui travaille pour une entreprise française et l'émigré est celui qui part travailler à l'étranger. Le premier part pour des avantages (soleil, argent, etc) sans trop vouloir se dépayser, et le second change de vie. Les chances d'être expatrié sont très faibles. Pour ceux qui veulent travailler à l'étranger, autant partir par ses propres moyens, pour autant qu'on ait des compétences à faire valoir à l'étranger. Dans ma situation j'ai attendu longtemps l'expatriation, en vain. J'ai donc décidé de partir par mes propres moyens. Je fais maintenant mon doctorat au Canada et j'en suis bien content. Si j'avais attendu l'expatriation pour vivre cette expérience, je ne l'aurai jamais fait car les places en tant qu'expat sont très limitées.
Conclusion : Si vous voulez faire rêver les jeunes, dites leur au moins la vérité quant aux difficultés pour trouver des postes d'expatrié.
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Rodolphe (75) a posté le 21 avril 2008 :
L'herbe PARAÎT toujours plus verte ailleurs!
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