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EMPLOI ET CARRIÈRE
Les clés d'une expatriation réussie
L'expatriation ne s'improvise pas. Découvrez cette série de conseils pratiques pour savoir ce que vous avez à perdre ou à gagner en changeant radicalement d'environnement géographique.
Travailler à l'étranger n'est pas toujours un choix personnel. Parfois, il s'agit d'une mutation des effectifs ou d'une promotion. A l'inverse, l'expatriation peut procéder d'une démarche personnelle, parce que l'on souhaite enrichir son expérience, monter un projet professionnel ou plus simplement changer de vie. Dans tous les cas, la décision doit être mûrement réfléchie.
Réussir à s'adapter
Ne partez pas à l'aveuglette ! A 500 ou à 5000 kilomètres de chez vous, la même question se pose : saurez-vous vous adapter à la culture locale ? Plus la distance est grande et plus le fossé est large. Si vous ne parlez pas la langue, vous serez confronté à une difficulté supplémentaire, mais pas insurmontable. Dans le cadre d'une promotion comme d'une mutation, vous risquez de vous éloigner pour un certain temps, en général deux à trois ans. Une expatriation lointaine et de longue durée implique nécessairement la question du retour. Il faudra vous réadapter à votre vie d'avant et retrouver votre place, ce qui n'est jamais gagné d'avance. [ De nombreux avantages
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Les réactions à cet article |
Il y a 231 commentaires |
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Julie (xx) a posté le 21 avril 2008 :
Vivant depuis 3 ans au Canada, il m'est inpensable de retourner vivre en France, pays qui ne m'a jamais donnée la chance d'avoir un travail, une situation stable (je rigole bien quand j'entends dire que les gens ne veulent pas travailler - se faire prendre pour un con, ça va un petit moment). Je viens de créer mon entreprise et ai plusieurs employés (ce qui serait quai inimaginable en France, vu la lourdeur des adminstrations et la frilosité des banquiers). Bref, il serait temps que la France se questionne et se remette en question quant à ces nombreux départs de jeunes. Et dire que l'ANPE m'a comptée comme ayant retrouvé un CDI lorsque j'ai confirmé mon départ du pays - haha, drôle de méthode de calcul du chômage ! Et pourtant, je ne tourne pas le dos à ce pays, mon pays et vais obtenir la double citoyenneté. Je me sens privilégiée d'avoir pu "choisi" de réussir, beaucoup d'autres n'ont pas cette chance et se sentent bien seuls. Si vous êtes dans cette situation, n'hésitez pas à aller
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audrey (h3) a posté le 21 avril 2008 :
Mon mari et moi vivons à Montréal depuis 4 ans. L'expatriation est une occasion de découvrir. Mais votre article est très bien fait ... actuellement nous n'envisageons pas d'y rester ad vitam aeternam. Du coup, se pose le problème de retrouver un emploi en France.
La vie en Amérique du Nord a été l'occasion de découvrir qu'il existe d'autres façons de voir les choses (on sort de la "tyrannie" des grandes écoles). Mais être Français à l'étranger c'est aussi être perçu comme un immigré (! cf. premier commentaire) et il faut savoir se montrer humble (et mieux comprendre a posteriori tous ceux qui vivent cette situation dans notre pays de naissance...). D'autre part, les systèmes de santé, retraite... ne sont pas aussi "faciles". Il y a bien des avantages en France. Le climat est un facteur non négligeable pour les personnes venant du Sud de la France (6 mois d'hiver, c'est quelque chose !!! ;) ). Nous ne regrettons pas notre expatriation mais nous avons besoin de nos valeurs d'origine (
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Maga (h2) a posté le 21 avril 2008 :
Bonjour!
Bientôt 5 ans que j'ai quitté la France...Expatriée, Immigrée? À vrai dire, on peut dire ce qu'on veut!
Ma conclusion: J'ai trouvé une situation à l'étranger. Sur-diplomée, les diplomes m'ont juste servis à rentrer dans un moule sans jamais vraiment trouver de situations (Payer un apprt, une voiture, ...).
Ici, j'ai une véritable situation avec un travail à grosse responsabilité!
Toutefois j'ai conscience que le système français m'a permis d'être là où j'en suis, je ne vais pas cracher dessus, je suis reconnaissante mais malheureusement je n'ai pas su m'y habituer dans ma vie d'adulte!
Quand je rentre en France, je me désole devant CERTAINS planqués au travail...
Dernier ex: je suis rentrée pour organiser des transferts d'argent, j'avais un RDV à 13h30 à la Banque... Je me pointe à l'heure et la banque était fermée avec une note sur la porte: 'Ouverture exceptionnelle à 13h45'... J'attends... et je vois tous les employés sortir du resto d'en face.... Pensez-vo
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GT (00) a posté le 21 avril 2008 :
Expatriée 6 ans, le choc du retour en France fut plus que rude, et je suis repartie au bout de 10 mois... au grand dam de ma famille qui ne comprend pas mon obstination a quitter ce si beau pays, ou les gens beneficient de la meilleur couverture sociale du monde (ou presque)... Malheureusement, il m'en faudrait bien plus que cela pour rester, et le mode de vie ne me correspond plus du tout. Cela dit, attention, ne pas confondre expat et expat... je travaill justement pour les expats francais d'une tres grosse société, et ceux ci sont envoyés a l'étranger (en général des pays tres agréables) avec moutl primes et compensations, et l'assurance de retrouver leur poste a leur retour en France... Ce qui est tout de meme différent des expats qui, comme moi, ont galéré et se sont débrouillés, et n'ont plus de "statut" en France (couverture sociale etc...). Je partage l'avis de la majorité des gens ici qui disent ne pas vouloir rentrer en France, ca fait du bien de voir que je ne suis pas seule
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cracotte2702 (Ma) a posté le 21 avril 2008 :
Tout a fait d'accord avec toi John , je suis pourtant en contrat local , le salaire que l'on me propose ici en Malaisie , meme dans mes reves les plus fous je ne n'aurais jamais l'equivalent en France. On se targue d'etre un pays social, la verite est toute autre , les entreprises Francaises non jamais eu d'aussi bons resultats depuis les 5 dernieres annees , d'un autre cote les salaires et pouvoir d'achat n'ont jamais ete aussi bas.
Je reste attache a mon pays , cependant y vivre devient de plus en plus difficile c'est un fait.
Les departs a l'etranger pour 2007 ont augmente de 25 % et cela touche toutes les couches sociales
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andré (75) a posté le 21 avril 2008 :
Il semblerait que ce sujet soulève passions et surtout rancoeurs. Mon expérience de l'expatriation ou immigration est que tout est fonction du niveau de connaissance que vous apportez à votre pays d'accueil. Un cadre sup. avec 20 ans d'expérience sera souvent mieux traité qu'un travailleur avec un niveau d'étude très bas. Concernant la rémunération et le niveau de vie, il y a aussi des choses à mettre en perspective. Les pays nordiques et anglo-saxons offrent des rémunérations plus importantes mais avec un taux d'imposition beaucoup plus élevé (Norvège, Danemark) ou alors des prestations sociales inexistantes (aides, éducations, santé en Angleterre ou aux EU). En fait de l'autre côté de la frontière, l’herbe n’est pas vraiment plus verte. L’intérêt d’un changement de pays peut en fait se résumer à une bonne ouverture culturelle une grosse remise en cause et finalement l'acceptation de ce que l'on refuserait chez soi.
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fabrice (H2) a posté le 21 avril 2008 :
Je suis moi meme un expat puisque je vis actuellement ua Canada, et pour rien au monde je ne retournerais en France, ici j'ai trouvé des conditions de travail intéressante
un salaire motivant (40-50% plus élevé que celui que je percevais en France) la securité sociale sur le meme modèle qu'en France( soins gratuit). Enfin pour courroner le tout un cout de la vie bien moindre (le logement notamment est d'un cout dérisoire en comparaison des grandes villes françaises). La France est un pays merveilleux... quand on y reste que quelques semaines pour les vacances. La France est un pays sclérosé ou rien ne bouge et rien ne bougera jamais... le vrai problème dans tout ça c'est que le monde, lui n'attend pas pour bouger.
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Eric (95) a posté le 21 avril 2008 :
Salut tout le monde!
Tout ce beau discours sur le "c'est si mieux ailleurs", ca me fait doucement rigoler. Il est évident qu'en France on paye pas mal d'impot etc...mais il faut bien voir tous les protections sociales que l'on a! Quand tout roule et que le salaire est bon c'est sur, on est tenté de se dire: "a quoi ca sert de payer autant d'impot!" (résonnement très anglo-saxon, très égoiste). Mais le jour où la situation se retourne...ah ah...ben là, on est d'un seul coup super content d'être en France. Aller demander au anglais s'ils sont content d'aller chez le dentiste ou le toubib à l'étranger...demander aux américains s'ils sont si "épanouient" comme vous le laissez entendre quand ils ont 3 ou 4 boulots pour tout juste vivre? Aller questionner les anglais quand leur ANPE leur propose des boulots merdiques par rapport à leur attente (et interdiction de refuser, sinon on coupe les aides). Demander s'ils sont heureux de travailler à 70 ans....etc etc etc....
Alors, évident, ca bo
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svensson (11) a posté le 21 avril 2008 :
Vu le niveau lamentable des commentaires à cette articles, on pourrait croire que la France n´exporte pas ce qu´elle a de plus brilliant... ce qui peut aussi expliquer le peu de nuance exprimé...
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Niko (m5) a posté le 21 avril 2008 :
Pourquoi rester en France aujourd'hui !? Il suffit de regarder une fois les informations pour comprendre que notre beau pays meurt lentement de son immobilisme et qu'aucun remède ne semble vouloir être apporté. Avant de quitter définitivement la France pour le Canada, j’ai connu une période de chômage de 10 mois; pour l’histoire je suis juriste (Bac+5 en droit) et mon ancien employeur (une association de défense des consommateur réputée) n’a eu d’autre choix que de me licencier économiquement, trop de charges sociales pour lui alors que je travaillais au SMIC, quel beau pays! Le problème en France est simple, si vous avez fait des études dans telle branche, vous ne pouvez travailler que dans cette branche et encore faut-il avoir de « l’Expérience » et accepter de travailler pour des clous! Ici, après seulement 2 mois d’installation, mon amie et moi avions des emplois permanents à plein temps et très bien payés; en effet, ici, on considère que votre niveau d’étude doit vous permettre de
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