Des conditions également difficiles sont celles des travailleurs des plantations d’Amérique Latine, qui doivent récolter pendant 16 h par jour sous un soleil de plomb. Des mineurs en Afrique continuent aussi à aller dans des galeries profondes et très dangereuses, et certains sont si peu payés qu’on ne leur donne pas de l’argent, mais de la nourriture contre leur labeur.
La Banque Mondiale estime que 20% de la population mondiale vit avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté, et que tant que ces personnes seront demandeuses de n’importe quel type de travail, l’exploitation ne pourra disparaître. Avec la pression de certains gouvernements, ou de l’opinion publique sur les compagnies privées, certaines situations commencent à s’améliorer, les salaires s’élèvent. Les cabinets d’audit vont ainsi de plus en plus en Chine, au Cambodge ou au Bangladesh, contrôler la production des T-shirts ou jouets qui sont fabriqués pour des grandes compagnies. Les critères éthiques imposés à ces entreprises, souvent pas l’opinion publique elle-même, porte donc ses fruits dans les pays du Sud.
[ Une Révolution industrielle difficile]