Quand vous vous plaignez du stress, de vos difficiles conditions de travail, ou de vos maigres revenus… pensez à ce que d’autres ont enduré. Ou continuent à endurer à l’étranger.
La Révolution industrielle a créé beaucoup d’emplois, mais également énormément de misères dans les villes et les mines. Car à cette époque, entre le 18e et le 19e siècle, quasiment aucune loi sociale ne protégeait les droits des travailleurs.
Les anciens paysans, venus largement occuper les rangs des usines attirés par de meilleurs salaires, travaillaient plus de 12 heures par jour dans des conditions déplorables : à l’étroit, dans des pièces peu aérées et infestées de rats. Les maisons dans lesquelles ils vivaient n’étaient pas plus enviables. Les femmes et les enfants formaient un personnel de choix, car ils étaient moins payés que les hommes. Les enfants étaient également employés dans les mines, car ils étaient les seuls travailleurs assez petits pour se glisser dans les galeries.
Les premières réformes apparurent en 1802, avec la loi sur les industries, votée par le Parlement anglais. Les industries textiles eurent alors interdiction d’employer les enfants plus de douze heures par jour, et les employeurs reçurent l’obligation de fournir un logement décent, des soins médicaux et une éducation à leurs ouvriers. [ La Chine pointée du doigt
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