Différentes études réalisées en entreprise aux Etats-Unis ont permis d'établir qu'un salarié est dérangé toutes les huit minutes en moyenne ! Sur une journée, cela représente environ une cinquantaine d'occasions d'être dérangé, dont à peine 10% sont réellement nécessaires.
1. Savoir distinguer
Le but n'est pas de devenir un ours solitaire. Il est normal que l'on vienne vous parler au sujet du... travail ! Certes, il y a celles et ceux qui papillonnent à ne rien faire, si ce n'est essayer de vous refiler le dernier potin. Et il y a vos collègues qui peuvent légitimement s'adresser à vous quand cela est nécessaire. Savoir faire preuve de discernement est essentiel car il n'est pas question de devenir antisocial. Le succès d'une équipe tient aussi à la façon dont les membres qui la composent communiquent entre eux. Bien gérer son temps, c'est réussir à évaluer ce qui est utile et ce qui ne l'est pas.
2. Prendre le contrôle
Déterminez la raison de l'interruption en demandant par exemple "Que puis-je faire pour vous aider ?", ou bien "De quoi avez-vous besoin ?", ou encore "Est-il possible d'en parler ultérieurement ?". En posant immédiatement des questions, vous prenez la main et vous contrôlez mieux ce qui se passe. Vous savez tout de suite de quoi il s'agit, travail ou futilités. Dans le cas d'un motif frivole, vous devrez être ferme.[ Ne pas s'interrompre pour ne pas perdre de temps]