Corinne, 38 ans, employée de grand magasin
C'est le mélange entre l'humiliation et l'impuissance qui m'a mise à bout. Mon chef était du genre à faire des remarques du matin au soir, il s'adressait aux employés sur un ton méprisant et arrogant. J'ai bien tenté de faire la sourde oreille mais il y a un moment où on ne peut plus tenir. Quand on enchaîne les brimades et les humiliations à longueur de journée, on a forcément les idées très noires. Si on ne pense pas à tuer son chef, on se dit alors qu'il vaudrait mieux se supprimer soi-même. Je ne faisais pas un travail très intellectuel mais je sais que je le faisais bien. Cela n'a pas été suffisant pour tenir le coup quand j'ai plongé dans une dépression nerveuse. [ Il a repris espoir grâce aux arts martiaux]
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Les réactions à cet article
Il y a 1 commentaires
Hervé (34) a posté le 23 août 2007 :
Il faut un renforcement de la loi contre la délinquance patronale à l'encontre des salariés qui subissent les atteintes à leur santé et leur dignité du fait du mépris et de l'arrogance de petits chefs qui ne font de ces pratiques qu'un moyen facile de se faire valoir par leur hiérarchie.Ces barbares d'un autre âge nous éloignent du progrés économique qui devrait être la motivation première d'un responsable d'entreprise. On en est loin hélas car ces gens se retranchent derrière des mots comme "management" pour justifier leurs exactions.
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