|
Dominique () répond |
le 17-06-2008 à 00:22 |
En, fait , si le général Machut était à Sarrebrück, c'est qu'il préparait une ripsoste des forces armées françaises stationnées en Allemagne au cas où il y aurait eu un coup d'Etat.
|
|
|
Dominique () répond |
le 17-06-2008 à 00:34 |
En fait c'était beaucoup plus qu'une révolution "culturelle" et une demande de révolution des mentalités des parents, ça allait vraiment très mal.... car les ouvriers et les transports étaient en grève, pourtant on était en pleine expansion économique, durant ce qu'on a appelé plus tard, les 30 glorieuses, la récession économique a commencé 5 ans plus tard en 73 avec la "Crise du Pétrole". En 68, les "enfants" des Sixties que nous étions s'insurgeait certes contre la société de consommation, parce que c'était la mode, mais on avait vraiment peur de beaucoup plus grave: la Crise de Cuba, l'assassinat de Kennedy, la Guerre Froide, la guerre des six jours au Moyen-Orient, en 67. On avait toujours peur de voir la troisième mondiale et de l'hiver nucléaire. Je crois qu'en fait les "enfants" étaient plus révoltés contre ça que contre la société de consommation, l'établishment, beaucoup moins implantés qu'aujourd'hui, en fait, comparé aux gosses de maintenant, on n'avait rien! A la rigueu
|
|
|
Dominique () répond |
le 17-06-2008 à 00:38 |
(suite) on avait rien, à la rigueur notre seul jouet était une guitare. Alors, pour l'établishment, la société de consommation, on repassera! Ce dont on avait peur c'était de ce monde coupé en deux entre l'Est et l'ouest et même en trois avec le Sud, mais surtout des missilles et des bombes atomiques qui pourraient nous tomber sur la tête, un monde coupé en deux que nous avait légué nos parents.
|
|
|
j (76) répond |
le 18-06-2008 à 21:40 |
En fait la conclusion logique de ce qui précède est : il ne reste RIEN de 1968!
Juste une génération fin issante qui n'en finit pas de finir , une dette époustouflante et des émois de journalistes et de pseudo-philosophes de bazar!
RIEN!
La génération du "il est interdit d'interdire" , nous a légué une société du risque 0 ou virtuellement TOUT est interdit .
225000 Lois , decrets et arrétés!
44% du revenu d'un smicard happé par la redistribution ( mais de quoi merde!)!
Voila la liberté de 68 !
Et on ne sait même pas comment s'y prendre pour déréguler! Pire on a convaincu les gens que c'était mauvais , alors que c'est la seule façon de s'en sortir!
Assez avec 68!
Un pet cesse de vous géner lorsque son odeur disparaît!
Que l'on aère donc la pièce!
Assez avec les révolutionnaires de 68! Qu'ils profitent donc d'une retraite que ma génération n'aura pas mais aura financé pour eux et à cause d'eux!
NON , il ne reste RIEN de 68. pardon Point.
P.S. : ce n'était pas le général Mach
|
|
|
Petitlion répond |
le 22-06-2010 à 06:53 |
Les valeurs morales n'étaient pas bafouées comme aujourd'hui
|
|
|
florence (22) répond |
le 10-05-2008 à 16:28 |
Ce qui me reste de Mai 1968, ma naissance,
je suis un enfant de Mai 1968, le 11 Exactement
|
|
|
j (76) répond |
le 04-05-2008 à 23:13 |
Une réflexion entendue dans une réunion ces jours-ci : Nous sommes tous les enfants de 1968 .
Or, quand on écrit sur les murs " il est interdit d'interdire " , faut-il ou peut on encore s'indigner du libéralisme gallopant ?
On ne peut plus rien interdire parce que nous avons revendiqué la liberté !
Pour le prix , nous n'avons eu que des slogans creux , une morale de petits bourgeois, et... la mondialisation ( une belle version de l'Internationale en vérité!) .
Et ... les plus capitalistes ne sont certainement pas les Franc Maçons : Au hasard , je cite : les fonctionnaires et leur camarilla d'Enarques et de protégés , les syndicalistes, les "machins" d'Etat ( 1000 organismes qui émargent sur vos impôts et taxes) ....
Non , le complot , s'il existe est dans la machine même , pas ailleurs . On pourrait aussi bien , et avec beaucoup plus de justesse clamer les blanchisseuses , les vicaires ou les professeurs des écoles comme responsables de la révolution qui va tous un jour nous consu
|
|